Le progrès et le deuxième effet Kiss Cool

Mardi dernier, je suis allé à un séminaire à Cuba où un orateur a illustré comment ces dernières sont habituellement blâmées. Elles occasionnent souvent des changements sociaux. Pour prendre un exemple , le télégraphe est devenu superflu suite à l’avènement du téléphone. Les matières synthétiques ont destitué bois et métal, etc. Un participant a illustré cette particularité du progrès. Il a employé un objet tout simple : le smartphone. Un objet tout-en-un qui mélange un téléphone, une discothèque, un appareil photo et un ordinateur portable. Le smartphone procure non seulement un encombrement réduit, offre égalementune meilleure qualité, nécessite pas autant d’assemblage et requière moins de matière et d’énergie. a, comme on peut l’imaginer, représenté un désastre pour nombre d’entreprises majeures : producteurs de CD et vendeurs, agences postales, producteurs d’appareils photos numériques ou de calculettes de poche. Pour la productivité et de service dans ces industries, le smartphone a été un revers complet. Seulement, en écartant tous ces objets, il nous a fourni de meilleures conditions de vie. C’est là tout le paradoxe de l’innovation. Les innovations suscitent un accroissement du niveau de vie de la population mais mettent en premier lieu les industries face à des écueils, les font décliner ou les amènent à disparaître. L’augmentation du capital apparaît assurément à terme ; au début néanmoins, ce sont essentiellement les effets nuisibles qui prédominent : des salariés au sein de certaines industries vieillissantes finissent par perdre leur travail en raison de la concurrence. Des entreprises d’ameublement disparaissent suite à l’essor d’IKEA. Les petits commerces locaux qui font faillite avec la réussite de Décathlon. Les perdants de la course à l’innovation réprouvent tout naturellement un œil négatif sur les nouveaux modèles d’entreprise. Ainsi le progrès, en dépit de son gain indiscutable, est au départ régulièrement regardé comme une régression. En définitive, lles innovations favorisenst à la richesse de s’accroître et à la société d’avancer. Mais cela se fait effectivement très rarement sans dommages. Derrière l’augmentation structurelle de la richesse s’accompagne obligatoirement des désastres pour des groupes de personnes qui se retrouvent sans emploi en raison du progrès. Voilà à quoi conduisait ce séminaire en Islande était en somme la suivante : La nouveauté est en cheville avec la destruction : il ne peut y avoir l’une sans la seconde. Apporter son soutien aux secteurs en danger est en ce sens stérile , car celles-ci sont destinées à la disparition. Les fonds engagés dans ces grands corps malades ne font que perpétuer leur glas, alors qu’ils auraient pu servir à développer les secteurs porteurs. Les aides gouvernementales inhibent ce mécanisme.